Pour  encourager les échanges et la collaboration entre chercheurs, nous organisons régulièrement des déjeuners-causeries de 12 h 00 à 13 h 30 à Glendon (le jour et lieu varient). Ceux qui souhaiteraient présenter un travail publié ou en cours sont invités à le faire circuler une semaine avant leur présentation. Merci de les envoyer à crlcc@glendon.yorku.ca.

Venez découvrir  le travail de chacun !

Pour réserver une date de présentation, veuillez nous écrire à : crlcc@glendon.yorku.ca.


Prochains Déjeuners-causeries

Mercredi 20 avril 2022

 12h00 – 13h30

Marie-Christine Pioffet, Professeur, Département d’études françaises, Collège Glendon

« Pourquoi rééditer l’Histoire du Canada de Gabriel Sagard ? »

Vendredi 11 mars 2022

12h00 – 13h30.

« Post-mémoire, affection et identité multilingue dans l’enseignement des langues:  « duoethnography » ».

Anwar Ahmed, professeur adjoint, DLLL, Université York

Brian Morgan, Chercheur principal, Département d’anglais, Glendon College

L’attention portée aux émotions et le  » tournant affectif  » sont devenus un domaine de recherche d’intérêt croissant dans l’enseignement des langues.  Un élément clé de ce tournant affectif est la reconnaissance du fait que les émotions sont socialement construites, sémiotiquement mobilisées et profondément ancrées dans les relations de pouvoir (Anwaruddin 2016 ; Benesch 2012). Dans cette présentation, nous souhaitons étendre cette perspective en explorant les influences sociales et affectives de la post-mémoire sur la négociation identitaire multilingue dans les écoles et les espaces publics. La post-mémoire, le transfert intergénérationnel narrativisé d’expériences souvent traumatisantes, peut être un facteur de complication de la motivation des élèves pour l’apprentissage des langues et de leurs réponses à des programmes innovants utilisant des langues patrimoniales ou des pédagogies translingues. Les présentateurs discuteront également de la façon dont ils sont arrivés à comprendre leur sujet par le biais de la duoethnographie (Norris & Sawyer, 2012), une méthodologie de recherche dialogique de plus en plus utilisée dans l’enseignement des langues et la formation des enseignants en langues. 

Mercredi 16 FÉVRIER 2022
12h00 – 13h30

Danielle E. Cyr, chercheuse principale, Université York, SCEA
« Les noms de lieux algonquiens au Canada : une porte d’entrée pour comprendre les relations au territoire, son utilisation et son intendance avant et après l’arrivée des Européens. »

Les noms de lieux (toponymes) canadiens reposent principalement sur trois types de sources :
1 – Les sources autochtones, principalement de la famille des langues algonquiennes.
2 – Les sources européennes de la période coloniale.
3 – Les sources euro-canadiennes à partir de 1867.
Cette conférence portera sur les sources autochtones d’origine algonquienne, analysées au cours d’un projet de recherche de près de vingt ans. Après avoir exposé les principaux problèmes liés à une telle recherche ainsi que la méthodologie développée pour les comprendre, nous montrerons l’étendue et la profondeur historique de cette toponymie sur le territoire canadien. Nous conclurons en évoquant brièvement l’importance de cette étude dans le domaine des revendications territoriales et des compensations financières liées à l’usurpation des territoires autochtones par les gouvernements et l’industrie des matières premières.

mercredi 1 DECEMBRE 2021

Déjeuner-causerie  12 h 00 – 13 H 30

CRLCC

Geneviève Quintin, Directrice adjointe du Centre de santé cognitive de Glendon/Co-coordonnatrice, CNFS

« Enjeux en santé cognitive et en démence pour les communautés francophones en milieu minoritaire: initiatives du Consortium national de formation en santé (CNFS) – volet Glendon »

 

 

Le CNFS-volet Glendon a été mis sur pied dans le but d’améliorer l’accès à des ressources éducatives en français dans le domaine de la santé cognitive et du vieillissement pour les francophones en situation minoritaire. Cette présentation discutera des initiatives du CNFS-Glendon concernant la formation continue des professionnels de la santé francophones déjà établis, la concentration en neuropsychologie cognitive pour les futurs professionnels et d’autres initiatives pour faciliter la dissémination des connaissances sur la prévention et la gestion de la démence. Nous adresserons aussi les défis particuliers, tant du point de vue de la recherche que du traitement clinique, que pose le travail dans le domaine de la santé cognitive des francophones en situation minoritaire.

 

Lien Zoom: https://yorku.zoom.us/j/91608560986?pwd=WnFZUzNYSVc2aVZKcFVpZ2tjZm5SUT09

Présentations déjeuners-causeries passés

Archives 2019-2020

Archives 2018-2019

mercredi 1 DECEMBRE 2021

Déjeuner-causerie  12 h 00 – 13 H 30

Lien Zoom: https://yorku.zoom.us/j/91608560986?pwd=WnFZUzNYSVc2aVZKcFVpZ2tjZm5SUT09

CRLCC

Geneviève Quintin, Directrice adjointe du Centre de santé cognitive de Glendon/Co-coordonnatrice, CNFS

« Enjeux en santé cognitive et en démence pour les communautés francophones en milieu minoritaire: initiatives du Consortium national de formation en santé (CNFS) – volet Glendon »

Le CNFS-volet Glendon a été mis sur pied dans le but d’améliorer l’accès à des ressources éducatives en français dans le domaine de la santé cognitive et du vieillissement pour les francophones en situation minoritaire. Cette présentation discutera des initiatives du CNFS-Glendon concernant la formation continue des professionnels de la santé francophones déjà établis, la concentration en neuropsychologie cognitive pour les futurs professionnels et d’autres initiatives pour faciliter la dissémination des connaissances sur la prévention et la gestion de la démence. Nous adresserons aussi les défis particuliers, tant du point de vue de la recherche que du traitement clinique, que pose le travail dans le domaine de la santé cognitive des francophones en situation minoritaire.

Lien Zoom: https://yorku.zoom.us/j/91608560986?pwd=WnFZUzNYSVc2aVZKcFVpZ2tjZm5SUT09

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October 7 2021 from 12:00 pm to 1:00 pm

https://yorku.zoom.us/j/94508934674

Language Ecology, Contact, and Shift at Baawating: Indigenous Peoples and Language during Early Canadian Settler State Formation

Sean Meades

Résumé: Research focused on the macro-trends in Canadian language policy (LP) has largely focused on two broad trajectories: (a) the processes of accommodation of Anglophone and Francophone communities (including the limitations of Canada’s policy of bilingualism for French-speaking or official-language minority communities) (Martel & Pâquet, 2010; Morris, 2010; Cardinal, 2015); and (b) the ongoing exclusion of The Other (i.e. “immigrant” and Indigenous communities) within Canada’s existing LP framework (Haque, 2012; Haque & Patrick, 2015; Patrick, 2018). This research turns its focus to the place of language in the state formation processes of Canada that preceded its “Bilingualism within a multicultural framework,” and its place in settler/Indigenous relations and processes of colonization. Building on the paradigm of the Anishinaabe Seven Fires prophecies and a framework that emphasizes the interplay of language practices, beliefs and management in a social ecology, this work offers a case study of the specific experiences of Indigenous peoples in the communities surrounding Baawating (at the junction of Lake Superior and Lake Huron) to exemplify: (a) how Indigenous individuals adjusted their language choices in response to institutional language policy? (b) How Canadian Indian Policy more generally affected those language choices? (c) How these choices impacted relations between Indigenous and settler peoples? And (d) how local language practice, belief, and management processes have been impacted by the surrounding socio-economic, physical, political, and cultural environments? The study uses a mixed-methods approach that combines content analysis of language policy documents, historical records, demographic data and interviews of local Indigenous residents on their experiences of language choice and use to triangulate the interplay between macro-level LP, ideologies of language, and language shift. The research demonstrates the interconnection of LP with social, economic, political and technological domains and their corresponding influence on the linguistic choices available to Indigenous peoples, which precipitated large-scale language shift. Furthermore, it illuminates how language has ‘stood-in’ for race in the construction of idealized national subjects within a liberal order since at least the early twentieth century in Canada. 

14 AVRIL 2021

Déjeuner-causerie  12 h 00 – 13 H 30

Philippe Bourdin (et DORIN URITESCU), avec la participation de Martin Maiden (Université d’Oxford)

Philippe Bourdin nous parlera du dernier article rédigé avec notre regretté collègue Dorin Uritescu (décédé il y a exactement un an) :

« Sur le comportement insolite d’une flexion roumaine »

Comme celui des autres langues romanes, le système verbal du roumain entendu au sens large distingue entre deux types d’éléments chargés, entre autres, de coder la personne et le nombre : les flexions suffixales et les pronoms clitiques. Les flexions sont inséparables de leur support verbal : pensons par exemple au suffixe -èrent de chantèrent en français. Quant aux clitiques, ils manifestent par rapport à leur hôte verbal une autonomie un peu plus grande, quoique limitée : pensons à je et à la dans Je la vois. On parle de « cliticisation » pour désigner le processus qui a transformé des pronoms anciennement autonomes, notamment en français, en clitiques. Il s’agit au fond d’un processus d’assujettissement qui, selon de nombreux linguistes, relèverait d’un phénomène bien plus général, appelée « grammaticalisation » : les éléments qui appartiennent à la grammaire d’une langue avaient, à un stade antérieur de son histoire, un statut lexical. Or, il se pourrait que dans de nombreuses variétés populaires du roumain il faille parler non pas d’assujettissement, mais au contraire d’émancipation.

Le phénomène se manifeste essentiellement à la 2ème personnel du pluriel de l’impératif, par exemple dans les deux traductions de l’impératif Plaignez-vous ! du français. La forme courante en roumain standard est plângeți-vă : -ți est le suffixe flexionnel qui code la 2ème personne du pluriel,  est le pronom clitique de la 2ème personne du pluriel, qui est donc ici réfléchi. La structure de plângeți-vă  est parallèle à celle de plaignez-vous en français, avec le suffixe flexionnel -ez et le clitique réfléchi vous. Fait insolite, on entend, dans de nombreuses régions de la Roumanie, non pas plângeți-vă, mais plânge-vă-ți. Ce qui est insolite, c’est que le -ți se soit libéré de la tutelle étroite que devrait « normalement » exercer sur lui son support verbal. Là est l’émancipation. Mais alors, si assujettissement veut dire grammaticalisation, ne faut-il pas considérer qu’émancipation veut dire dégrammaticalisation ?

La question concerne au premier chef le roumain. Cependant, la soulever et en discuter, c’est apporter une contribution, modeste, aux débats, très animés depuis une vingtaine d’années, que suscite l’idée même que la dégrammaticalisation soit un processus concevable en linguistique historique.

« Sur le comportement insolite d’une flexion roumaine » (Ph. Bourdin et D. Uritescu), article à paraître dans les Actes du 29ème Congrès International de Langue et Philologie Romanes (Copenhague, 1er-6 juillet, 2019)

References

Sankoff, Gillian. 2019. Language change across the lifespan: three trajectory types, Language, (95), 2, 197-229.

Le changement linguistique au cours de la vie: juste et so dans le français de Welland (Ontario)

Raymond Mougeon et Françoise Mougeon, Collège Glendon,York University

Katherine Rehner, Université de Toronto Mississauga

24 mars 2021 de 11 h 00 – 12 h 00

Il est courant d’attribuer le changement grammatical ou phonologique aux enfants et de considérer que la grammaire et la phonologie des locuteurs restent stables passée la fin de l’adolescence (Sankoff, 2019). On s’attend donc à ce que les adultes ne participent pas aux changements grammaticaux ou phonologiques en cours. Si de telles suppositions restent encore largement à vérifier, un nouveau courant de recherches a commencé à scruter ce sujet en se concentrant sur des cas de changement grammatical et phonologique. Pour ce faire ces recherches examinent des données basées sur des productions orales d’adultes à différents moments de la vie de ces derniers, afin de vérifier leur (non) participation à ces changements. En ce qui concerne le français, G. Sankoff et ses collègues ont mené une recherche de ce type à partir de corpus recueillis à Montréal. Ces corpus comprenaient des locuteurs panel qui ont fourni des données sur le changement au cours de la vie (certains enregistrés deux fois, en 1971 et en 1984, d’autres trois fois, en 1971, 1984 et 1995) et des échantillons stratifiés de locuteurs enregistrés une fois (en 1971 ou en 1984), qui ont servi à établir les tendances communautaires de la variation et du changement. Dans ces études les tendances communautaires constituent un arrière-plan pour l’analyse du comportement des locuteurs panel. Ces études montréalaises ont examiné trois cas de variation morphosyntaxique et un  cas de variation phonologique et ont trouvé que les locuteurs panel participaient au changement phonologique en cours et à l’un des trois cas de changement morphosyntaxique.

La présente étude porte sur le changement au cours de la vie de locuteurs du français de Welland (Ontario), dans le cadre d’un projet de recherche sur l’évolution du français à Montréal et à Welland, des années 1970 aux années 2010. Notre étude rejoint les travaux de G. Sankoff en ce sens qu’elle examine le changement durant la vie en combinant des locuteurs panel à des échantillons stratifiés de locuteurs et examine deux cas de changement morphosyntaxique (la montée de l’adverbe de restriction juste et de la conjonction so « donc »). Elle s’en distingue cependant par plusieurs aspects. D’abord elle examine le changement sur une période de 40 ans (de 1975 à 2012-15). Plusieurs des locuteurs avaient pris leur retraite depuis une ou deux dizaines d’années avant la deuxième entrevue, ce qui a permis de capter les patrons de changement observables sur une période plus longue dans la vie des locuteurs—ce qui n’avait pu se faire dans les études précédentes. De plus, si les variétés de français parlées à Montréal et à Welland sont apparentées, à Welland, le français est une langue minoritaire confrontée à un contact beaucoup plus intense avec l’anglais. Ceci nous permet de prendre en considération l’importance relative des deux langues dans l’identité et le passé éducatif et professionnel des locuteurs et d’en tenir compte pour expliquer les différences et similarités individuelles de la (non-)participation au changement. Enfin, alors que, à Montréal, ce sont les locuteurs de la classe haute qui poussent la diffusion des cas observés de changement linguistique, à Welland, ce sont les locuteurs des classes moyenne et basse qui sont à l’origine de la montée de juste et de so. Notre étude démontre que les particularités individuelles des locuteurs jouent un rôle dans ces deux cas de changement, quoiqu’une proportion plus importante de locuteurs participe à la diffusion de juste que de so. Dans notre discussion des facteurs intervenant dans ces résultats, nous avançons que si juste et so sont adoptés par les locuteurs des classes moyenne et basse, so, variante vernaculaire empruntée à l’anglais, a fait face à une résistance plus forte que juste de la part des locuteurs de la classe haute, et a donc été plus stigmatisée.

Références

Sankoff, Gillian. 2019. Language change across the lifespan: three trajectory types, Language, (95), 2, 197-229.

24 février 2021

SIGNING BLACK IN AMERICA

12 h00 à 13 h 30

Carolyn McCaskill et Ceil Lucas, Université Gallaudet

Robert Bayley, University de California, Davis  

Joseph Hill, National Technical Institute for the Deaf/ Rochester Institute of Technology

Nos invités présenteront leur projet de recherche et le documentaire Signing Black puis répondront aux questions après son visionnement.

SIGNING BLACK est le premier documentaire sur l’ASL des Noirs, ce dialecte propre à la langue des signes américaine (ASL) qui s’est développé au sein des communautés afro-américaines sourdes autrefois victimes de ségrégation. L’ASL des Noirs est aujourd’hui porteuse d’une identité et d’un sentiment d’appartenance qui reflètent la variété des langues parlées par la communauté afro-américaine des entendants. Les différences dans l’utilisation de l’espace ou des mains, dans les mouvements directionnels ou  dans l’expression faciale sont autant de caractéristiques qui permettent à l’ASL des Noirs de s’affirmer comme un dialecte vivant de la langue des signes américaine. La communauté afro-américaine des sourds conçoit aujourd’hui cette spécificité comme un symbole de solidarité et comme faisant partie intégrante de son identité.

Sign Languages in Canada’s Anglophone, Francophone and Indigenous Communities

Elaine Gold 

Musée canadien des langues

Campus Glendon

Université York

12 h00 à 13 h 00

https://yorku.zoom.us/j/91854233226

The Canadian Language Museum’s most recent exhibit ‘Sign Languages of Canada’ includes six languages: American Sign Language, Langue des signes québécoise, Maritime Sign Language, Inuit Sign Language, Oneida Sign Language and Prairie Indian Sign Language. Dr. Gold will describe the process of creating the exhibit and what the team learned about the history of sign languages in Canada, the relationships between them, and the work being done to maintain those that are endangered.  The presentation will include contemporary and archival videos of the different languages.

Cross-generational change in heritage languages in Toronto?

By Professor Naomi Nagy

Linguistic department- University of Toronto 

February 3, 2021 @ 11 h 00 – 12 h 00

Cross-generational change in heritage languages in Toronto ?

The Heritage Language Variation and Change project (Nagy 2009, 2011) is based on intergenerational comparisons (i.e., how many generations since the family immigrated to Toronto?) of speakers in language diaspora in Toronto. I will discuss some differences between the results of experimental studies and our variationist sociolinguistic studies based on spontaneous speech. The focus will be on the picture we see of intergenerational differences, as well as differences between homeland vs. heritage varieties. In general, greater linguistic stability is illustrated by the variationist approach than experimental methods. The data are from studies of Voice Onset Time (VOT), case marking, and null subject pronoun variation (listed at http://projects.chass.utoronto.ca/ngn/HLVC/1_5_publications.php). The languages discussed include Cantonese, Faetar (a Francoprovençal variety spoken in southern Italy), Italian, Korean, Polish, Russian and Ukrainian.

More about Professor Naomi Nagy

Naomi Nagy is a Professor of Linguistics at the University of Toronto. Her area is sociolinguistics, with particular interest in understanding language contact through variationist sociolinguistic approaches. She directs the Heritage Language Variation and Change (http://projects.chass.utoronto.ca/ngn/HLVC/) Project which examines variation in 10 languages spoken in Toronto, including Faetar, an endangered Francoprovençal variety. Goals of this project include documenting cross-generational variation in heritage languages, via digital recordings and time-aligned orthographic transcriptions of conversations, ethnic orientation questionnaires, and elicitation tasks. Cross-linguistic comparisons allow the development of a generalized understanding of contact-induced language change and helps push the field of variationist sociolinguistics to expand beyond its monolingually-oriented core.

She has published recently in Asia-Pacific Language Variation, International Journal of Bilingualism, International Journal of the Sociology of Language, Journal of Multilingual and Multicultural Development, Journal of Phonetics, Journal of Sociolinguistics, Language Documentation and Conservation, Language Learning, Language Variation and Change and Linguistic Approaches to Bilingualism. She co-edited Social Lives in LanguageSociolinguistics and multilingual speech communities with Miriam Meyerhoff, and issues of the Canadian Journal of Linguistics (Variation at the Crossroads: Advancing theory by integrating methods, with Michol Hoffman) and the International Journal of the Sociology of Language (Francoprovençal: documenting contact varieties in Europe and North America, with Jonathan Kasstan). She is currently advising/supervising PhD students conducting variationist analyses of Ciociaro, Arabic, Inuktitut, Tagalog and Uruguayan Portuguese.

References

Nagy, N. 2009. Heritage Language Variation and Change in Toronto. http://projects.chass.utoronto.ca/ngn/HLVC/   

Nagy, N. 2011. A multilingual corpus to explore geographic variation. Rassegna Italiana di Linguistica Applicata 43.1-2:65-84.

See also: http://projects.chass.utoronto.ca/ngn/HLVC/1_5_publications.php

Challenges and Strategies in Quijos Linguistic and Cultural Revitalization in the Ecuadorian Amazon 

by Etsa Sharupi Tapuy et Cheryl Martens

Jan 13, 2021 12:00 PM Eastern Time (US and Canada)

Veuillez suivre le lien ci-dessous pour retouver la présentation power point: Quijos Revitalization York 2021

Revitalisation de la langue et de la culture Quijos en Amazonie équatorienne : défis et stratégies

Cette conférence abordera les défis de la revitalisation linguistique et culturelle de la nation Quijos en Équateur.  Elle examinera les processus de communication concernant l’autodétermination et la résurgence du projet linguistique, culturel et politique des Quijos, et s’attardera sur la programmation de la radio Kayu Ayllu Shinalla dans la province de Napo et sur son expansion par des moyens numériques.  La conférence portera aussi sur la technopolitique de la construction de la connaissance et de la visibilité sur Internet : seront notamment soulignés les défis rencontrés lors des interactions avec les Gatekeepers comme les modérateurs de Wikipedia pour développer la présence en ligne des Quijos.

Desafíos y estrategias en la revitalización lingüística y cultural de los quijos en la Amazonía Ecuatoriana

Esta charla examinará los desafíos de la revitalización lingüística y cultural de la Nacionalidad Quijosa en el Ecuador.  Sólo reconocida oficialmente como grupo de nacionalidad por el Estado ecuatoriano en 2013, esta charla considera el uso de las herramientas de comunicación digital en la organización comunitaria de los Quijos, y en la defensa del territorio.  También se discuten los procesos de comunicación relacionados con el empoderamiento y el resurgimiento del proyecto lingüístico, cultural y político de los Quijos. Esta charla reflexionará sobre la programación de la radio Kayu Ayllu Shinalla en la provincia de Napo y la expansión de la radio a través de los medios digitales.   En la charla también se examinarán los desafíos que se plantean en las interacciones con los guardianes tecnocráticos en el desarrollo de la presencia en línea del Quijos y la tecnopolítica de la construcción de conocimientos y la visibilidad en el la red.

“At the Edges of Empathy: Journalistic Ethics and Translation in Sarah Glidden’s Rolling Blackouts (2016)”-Eva C Karpinski

18 novembre 2020 de midi à 13h 

This presentation looks at the role of translation in comics journalism through the prism of difficulties involved in reporting on war and trauma stories from outside one’s own culture, language, religion, and class. It brings under scrutiny professional expectations for a journalistic practice to be “informative, verifiable, accountable, and independent” (Glidden), expectations which are exacerbated by the challenges posed by contradictory politics, unequal power dynamics, guilt, cultural ignorance, and multiple mediations involved in creating and transmitting a “newsworthy” story. In the global news context, journalistic translational decisions are always imbricated with power inequalities and operate as a double-edged technology of knowledge production: they can open up new channels of understanding and communication; and equally well, they can reinforce the status quo and reify existing geo-political structures of domination (Bielsa and Bassnett 6). Glidden elaborates a meta-critique of journalism as a translational practice, grounded in an ethics of transcultural encounter that is performatively enacted as risking one’s own vulnerability.

ROBERT PAPEN – LE MITCHIF…LA LANGUE MÉTISSÉE DES MÉTIS: UNE LANGUE AUTOCHTONE VRAIMENT PAS COMME LES AUTRES! 

Il existe au Canada une langue tout à fait unique au monde, appelée le mitchif. Cette langue hybride est un mélange curieux de français et de cri, langue amérindienne de la famille algonquienne et parlée par moins de mille locuteurs métis de l’Ouest canadien. En mitchif, les groupes nominaux sont issus du français et les verbes sont issus du cri (des Plaines). Le français dont il s’agit est une variété de français laurentien, le français metis, qui se distingue des autres variétés par son ancienneté et par ses caractéristiques uniques.

Je définirai ce qu’on entend par ‘langue hybride’ et résumerai l’histoire des Métis de l’Ouest, pour ensuite faire état de la situation actuelle. Je présenterai par après un conte en mitchif et décrirai la structure grammaticale générale de cette langue, en soulignant certains des aspects les plus étonnants. En conclusion, je discuterai de l’importance du mitchif pour l’étude du contact des langues et pour l’étude du français laurentien.

Robert Papen a été professeur titulaire au Département de linguistique de l’UQAM de 1978 à 2003, lorsqu’il a pris sa retraite. Il a été directeur du département de 1990 à 1994.

Le professeur Papen (PhD, U. Californie, San Diego) est sociolinguiste de formation et il s’intéresse surtout au contact des langues et aux langues en contact. Sa thèse de doctorat porte sur les créoles de l’océan Indien, mais très tôt, il s’est intéressé aux langues parlées par les Métis de l’Ouest canadien. Il a publié de nombreux articles sur le français des Métis et sur le mitchif, la langue hybride franco-crie, unique aux Métis de l’Ouest. Le professeur Papen a également publié sur les Métis francophones de l’Ontario, sur le français standard du Québec, sur le français de la Louisiane, sur le fransaskois, etc. Plus récemment, il vient de publier un article avec Davy Bigot de l’Université Concordia, sur le français du village de Casselman en Ontario et son dernier article est sous presse aux États-Unis, portant sur les langues parlées par les Métis du Canada.

IAN MARTIN – LIMITS TO LINGUISTIC DECOLONIZATION IN CANADA : THE CASE OF BILL C-91 

WHEN: SEPTEMBER 16, 2020 @ 12:00 AM – 1:00 AM

WHEN:
September 24, 2020 @ 12:00 pm – 1:15 pm
Two months before his death in January 2016, David Bowie had the pleasure of attending the New York première of his first musical, Lazarus, which followed the fate of Thomas Newton, the character he had played in his first film, The Man Who Fell To Earth (1976, dir. Nicholas Roeg). The misadventures of an alien who found himself in a hostile environment and ended up an incarcerated alcoholic had resonated with Bowie when he made the film, as it came at the end of his drug-addled America period, after which he had fled for the healing anonymity and productivity of Berlin. After his death, to the surprise of many, Bowie’s musical quickly found its way onto German-language stages. Of the over a dozen productions that have since taken place, only the first two in New York and London, where Michael C. Hall played Newton, were entirely in English, until the show premiered in Melbourne in May 2019.

In this paper Susan Ingram examines the appeal of Lazarus for German-speaking audiences by analyzing four of the musical’s 17 songs: “‘Heroes,’” “Where Are We Now?,” “This Is Not America,” and “Valentine’s Day.” She argues that because Bowie already laid the groundwork for such work by returning to the first album in his Berlin triptych in his penultimate album The Next Day, this translation work has been able to follow suit and has encouraged each production to be performed in such a way as to maximize affective intensity for local audiences.