Cette section se consacre aux relations entre politique, idéologies, et contact linguistique.

Essentialisme contre ludisme : la traduction théâtrale comme phénomène inséparable du devenir scénique européen
Virginie Symaniec, docteur en études théâtrales de l’Université de Paris III
Pour Antoine Vitez, « traduire [le théâtre], c’était encore écrire ou déjà mettre en scène ». Grâce à ce metteur en scène-traducteur et enseignant de théâtre, la traduction théâtrale acquérait, à l’orée des années 1990, et du moins en France, ses lettres de noblesse loin du seul fait « littéraire ». Elle pouvait enfin conduire à « réinventer » la littérature, sans avoir à rêver, comme l’a souligné Georges Banu, de l’absolu du texte pour se réjouir de ses variantes. L’histoire récente de l’Europe, soit disant confrontée à l’apparition de « nouvelles » langues, a mis pourtant à mal cette pensée ouverte de la traduction théâtrale au profit d’un retour en force de la pensée essentialiste et c’est à partir de notre expérience de chargée du pôle de traduction théâtrale de la Maison d’Europe et d’Orient à Paris tout au long de la saison théâtrale 2010-2011 que nous voudrions montrer quels sont les obstacles que doit toujours affronter le traducteur théâtral au-delà des nombreux effets d’annonce sur l’acceptation du fait « multiculturel ». Peut-on si facilement traduire du théâtre albanais, croate, biélorussien ou tchétchène dans une langue dite de « civilisation » telle que le français ? Ici, les écarts qui existent entre le discours et la pratique sont patents et n’engagent rien moins que le maintien du ludisme dans le devenir scénique européen. 

Toponymie, contact des langues et identité.  Danielle Cyr, York University
La toponymie est un des nombreux sous domaines de l’onomastique, c’est-à-dire la science qui étudie les noms propres. L’un des effets marquants de la rencontre des peuples parlant des langues différentes porte sur la toponymie. Les nouveaux arrivants nomment les lieux qu’ils découvrent selon leurs habitudes propres en toponymie. Ainsi les mêmes lieux acquièrent de nouveaux noms ui. la plupart du temps, soit co-existent avec ceux déjà en existence, soit se superposent à eux. Cette conférence livrera les résultats d’une recherche sur l’ancienne toponymie mi’gmaq du Canada Atlantique et de ce qu’il est advenu d’elle après le contact européen. Ces résultats nous amènent à réfléchir sur les conséquences identitaires et politiques de la re-dénomination toponymique dans l’histoire de notre pays.

Vivre en contexte linguistique minoritaire : un regard macroscopiqueRodrigue Landry, Directeur général, Institut canadien de recherche sur les minorités linguistiques.
Cette conférence aborde le statut du français au Canada. Landry aborde les termes de statuts de “minorité” et “majorité” linguistiques et d’‘autonomie culturelle” pour en arriver au cadre conceptuel du Comportement Langagier Autodéterminé et Conscientisé (CLAC). Conférence

Le bilinguisme au Québec
Interview de Christian Dufour et de Gérald Larose à propos du bilinguisme et de l’enseignement intensif de l’anglais en 6ème année au Québec.

Bilinguisme ou anglicisation?
Extrait d’entrevue entre Christian Dufour et Isabelle Maréchal sur l’idéologie du bilinguisme en bas âge et pour tous. 

Téléjournal – Bilinguisme au Nouveau-Brunswick: la portée d’une loi
Il y a 40 ans, l’Assemblée législative du Nouveau-Brunswick adoptait sa Loi sur les langues officielles, une loi qui mettait l’anglais et le français sur un pied d’égalité. Avant l’adoption de la Loi, l’appareil gouvernemental ne fonctionnait qu’en anglais, et ce, même si les Acadiens représentaient le tiers de la population. Pour souligner cet anniversaire, Michel Nogue a réuni quatre Néo-Brunswickois. Ils parlent de la réalité de l’époque et de la lente évolution du bilinguisme dans leur province.

Session G : Langue nationale, identité et intégration
Comment peut-on à la fois accommoder la diversité ethnoculturelle et assurer la survie de la langue et de l’identité de la société d’accueil, notamment en contexte minoritaire ? Quelles sont les difficultés concrètes qui se posent, quelles stratégies devraient être mises en œuvre pour les surmonter ?

Langues régionales de France
Reportage sur la polémique du statut des langues régionales en France. 

Marine le Pen contre la langue Bretonne
Marine Le Pen s’exprime sur l’intégration, l’assimilation et mentionne la langue bretonne. 

Mélenchon et les langues régionales
Jean-Luc Mélenchon (député européen et président du Parti de Gauche) s’exprimant sur les langues régionales. 

Polémique sur les langues régionales
“29 avril 2001. En milieu de semaine dernière, Jack LANG, le ministre de l’éducation nationale, a annoncé son intention de promouvoir l’enseignement des langues régionales à l’école. Mais aujourd’hui, Claude ALLEGRE rejette ouvertement ce plan. Jacques CHIRAC s’est dit très réservé. A l’évidence, la question dépasse le simple cadre de l’éducation.Interview de Jack LANG, à propos de l’impact de l’apprentissage des langues régionales sur la réussite scolaire.Interview de Georges SARRE, député Mouvement des Citoyens : selon lui, la francophonie est plus importante à promouvoir que les langues régionales.”

Le bilinguisme en Alsace (français-allemand)
Le bilinguisme c’est aborder toutes les matières comme les maths, l’histoire ou la biologie dans une langue étrangère. (DROITS RESERVES . Pour toute exploitation sur TV, web, mobile, aller sur
http://wizdeo.com/s/banqueimageshttp://www.youtube.com/watch?v=3ywTaJRZEPY&feature=related 

Reportage sur le bilinguisme – France3 Iroise
Reportage de France 3 Iroise sur le bilinguisme en France.