Une professeure du campus Glendon est oratrice lors de deux grandes conférences internationales

Clara Chapdelaine-Feliciati, professeure d’Études internationales, était oratrice à la conférence internationale consacrée à l’éducation sur les médias en Chine et à la conférence internationale sur la sémiotique du droit au Portugal.

Clara Chapdelaine-Feliciati

Clara Chapdelaine-Feliciati, professeure de Glendon, était oratrice principale à la conférence internationale consacrée à l’éducation sur les médias organisée à Beijing par l’Université de communication de Chine. La conférence a eu lieu les 29 et 30 juin derniers.

Dans sa présentation, la professeure Chapdelaine-Feliciati a parlé des obstacles à l’éducation sur les médias (media literacy) en mettant l’accent sur la Convention des Nations Unies (ONU) de 1979 sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes (CEDAW). Elle a parlé de son étude de cas qui avait pour sujet l’éducation sur les médias au Canada. Dans son discours d’ouverture, Clara Chapdelaine-Feliciati a proposé des recommandations pour modifier les lois nationales et internationales afin de renforcer l’éducation sur les médias chez les femmes au Canada pour lutter contre la discrimination dans les sphères publique et privée. La conférence rassemblait des experts de la Chine continentale, de Hong Kong et de Taïwan ainsi que du Royaume-Uni, du Pakistan, du Népal, de la Namibie, du Kenya, de la Zambie, de l’Espagne et de la Finlande.

« Il y a un intérêt croissant pour la mise en œuvre de la CEDAW et le partage de bonnes pratiques est crucial pour faciliter l’accès à l’information et à une formation juridique dans différents pays », a dit la professeure Chapdelaine-Feliciati.

Pour en savoir plus, veuillez vous rendre à http://news.cssn.cn/zx/bwyc/201906/t20190630_4927331.shtml.

Clara Chapdelaine-Feliciati (au centre) avec les autres conférenciers à Beijing (Chine).

Clara Chapdelaine-Feliciati a également fait une présentation en français lors de la conférence internationale sur la sémiotique du droit intitulée « Le droit et ses limites », organisée du 23 au 25 mai par la Faculté de droit de l’Université de Coimbra au Portugal, en partenariat avec l’Institut de recherche juridique de Coimbra.

Sa présentation « Les réserves en droit international ont-elles des limites? Le droit à l’éducation et la Convention relative aux droits de l’enfant » a exploré la signification des réserves aux dispositions du droit à l’éducation de la Convention relative aux droits de l’enfant, qui ont été formulées par les États afin de restreindre leurs obligations dans le cadre de ce traité.

« Les réserves des États parties incarnent l’importance de la terminologie dans le droit international et cette conférence sur le droit et ses limites a exploré les frontières de la sémiotique juridique à l’échelle internationale, du point de vue d’experts issus de traditions juridiques différentes », a déclaré la professeure Chapdelaine-Feliciati.

Clara Chapdelaine-Feliciati est professeure adjointe au département d’Études internationales du Collège universitaire bilingue Glendon de l’Université York et membre du corps professoral de l’École d’Affaires publiques et internationales de Glendon. Elle est également affiliée au programme d’Études des femmes et de genre de la Faculté des études supérieures de l’Université York.

Elle a été directrice de projet au Centre de Recherche de l’UNICEF à Florence (Italie) au sein du Service pour l’application des normes internationales, où elle a collaboré avec le Comité des droits de l’enfant de l’ONU, le Haut-Commissariat aux droits de l’homme, divers gouvernements et le secteur privé. Auparavant, elle a dirigé le projet de recherche sur la traite des enfants et les violences sexuelles contre les enfants au Canada, au sein du Bureau international des droits des enfants.

Elle a travaillé à la division des poursuites du Bureau du Procureur à la Cour pénale internationale à La Haye (Pays-Bas), et à titre de clerc juridique à la Cour du Québec, Chambre de la jeunesse à Montréal ainsi qu’au Tribunal pour Enfants de Bobigny à Paris (France).