Le corps professoral du campus Glendon compte huit nouveaux membres cet automne

Découvrez leurs profils et les nouvelles perspectives qu’ils apportent à la communauté de Glendon. 

Le corps professoral du campus Glendon accueille huit nouveaux membres : Marc Audette, Myra Bloom, Dan Berbecel, Catherine Lamaison, Stephanie Marion, Catherine Power, Amanda Ricci et Usha Viswanathan.

« Ces nouveaux et nouvelles collègues apportent à la communauté de Glendon de nouvelles perspectives, des compétences solides en leadership et des perspectives d’engagement prometteuses », a déclaré Ian Roberge, coprincipal par intérim du Campus Glendon. 

« Grâce à leur recherche et à leur enseignement, ils auront une forte incidence sur nos programmes, sur notre curriculum et, plus important encore, sur le mentorat et le soutien de nos étudiants », a déclaré Dominique Scheffel-Dunand, coprincipale par intérim du Campus Glendon.

Marc Audette

Marc Audette

Marc Audette est artiste, enseignant et commissaire. Il a obtenu un baccalauréat en beaux-arts à l’Université du Québec en Outaouais et une maîtrise en beaux-arts à l’Université York. Marc enseigne présentement au Département pluridisciplinaire du campus Glendon de l’Université York. Précédemment, il a travaillé dans le Département de photographie de l’Université York. Il a également été enseignant et responsable du programme multimédia du Collège des Grands Lacs. Marc a donné le cours photographie-exploration au Département d’art visuel de l’Université du Québec à Hull.

Il a été le commissaire d’expositions de la galerie Glendon de 2001 à 2014 et est un membre fondateur de l’Association des groupes en arts visuels francophones (AGAVF). Il a été très actif dans la genèse et création du Labo d’art de Toronto, une organisation qui appuie la création, la production et l’innovation dans le secteur des arts médiatiques. Ses œuvres ont été exposées à l’échelle nationale et internationale, notamment à New York, à Besançon en France, à Medellín en Colombie, à Buenos Aires en Argentine et à Kiev en Ukraine. On les retrouve dans plusieurs collections publiques et privées, y compris celles de la Ville d’Ottawa, le Musée national des beaux-arts du Québec, la Banque de Montréal, la Banque TD et les bureaux d’avocats Osler, Hoskin & Harcourt LLP et McCarthy Tétrault LLP.

Myra Bloom

Myra Bloom

Myra Bloom se joint au Département d’anglais de Glendon en tant que professeure adjointe de littérature canadienne. Elle détient un doctorat en littérature comparée de l’Université de Toronto. Avant de travailler à Glendon, elle a coordonné les programmes de composition et de rédaction professionnelle à Concordia.

Myra effectue des recherches sur la littérature canadienne moderne et contemporaine en anglais et en français. Elle étudie actuellement les relations entre anglophones et francophones telles qu’elles sont représentées dans des fictions traitant d’affrontements historiques entre ces deux groupes. Elle travaille également sur un livre qui porte sur l’écriture confessionnelle des femmes.

Myra est engagée dans la recherche publique et écrit fréquemment pour des revues telles que The Literary Review of Canada, The Walrus et The Puritan, où elle est éditrice de critiques depuis 2017.

Dan Berbecel

Dan Berbecel

Dan Berbecel a passé son enfance à Toronto et il a grandi tout près du campus de Glendon. Il est allé à la University of Toronto Schools (UTS), puis a obtenu son diplôme de Bachelor en sciences politiques à Harvard College, où il a gradué magna cum laude avec un diplôme en gouvernement.

Dan a récemment terminé son doctorat en sciences politiques à l’Université de Princeton. Il se spécialise dans la politique comparée, et tout particulièrement dans la politique des pays de l’Amérique latine; sa thèse de doctorat analyse le pouvoir présidentiel en Argentine et au Chili. Tout au long de ses études supérieures, il a mené de vastes travaux sur le terrain dans ces pays.

D’une façon générale, Dan s’intéresse au pouvoir présidentiel, aux institutions de l’État, aux régimes des partis, à la démocratisation et au développement économique. Il est passionné par l’enseignement aux étudiants de premier cycle et a enseigné dans plusieurs établissements avant d’arriver à l’Université York. Il parle couramment anglais, roumain, français et espagnol. En dehors du monde universitaire, Dan adore suivre les nouvelles, regarder des films et des émissions de télévision, aller au théâtre, passer du temps avec ses amis, voyager, explorer la nature (surtout les montagnes), faire de l’exercice, et bien manger.

Catherine Lamaison

Catherine Lamaison

Catherine Lamaison a obtenu en 2016 son doctorat en éducation à la justice sociale à l’Institut d’études pédagogiques de l’Ontario (OISE) de l’Université de Toronto. Catherine possède aussi une formation en didactique et enseignement du français et de l’anglais langues secondes; elle a enseigné les deux langues dans des écoles secondaires, des universités et des organismes privés en France, aux États-Unis comme au Canada.

Ses domaines de recherche sont les études culturelles francophones et la didactique du français langue seconde. Elle s’intéresse notamment aux dimensions éducatives, politiques, sociales et contestataires des musiques issues des diasporas africaine et caribéenne, au développement des compétences (inter)culturelles en FLS, à l’influence du Cadre européen commun de référence pour les langues (CECRL) sur les cours de FLS au niveau universitaire au Canada et aux méthodes d’enseignement innovatrices.

Catherine est membre du conseil consultatif de l’organisme de services nationaux Artbidges – ToileDesArts, une plate-forme pancanadienne de plus de 300 organismes d’art communautaire et d’art pour le changement social.

Stephanie Marion

Stephanie Marion

Stephanie Marion entre dans le Département de psychologie du Collège Glendon en tant que professeure adjointe. Ses intérêts de recherche portent sur la psychologie sociale, sociocognitive et juridique qui figurent, avec les statistiques et les méthodes de recherche, parmi ses sujets d’enseignement préférés.

Stephanie détient un baccalauréat en psychologie médico-légale de l’Université de Toronto à Mississauga et une maîtrise et un doctorat en psychologie de l’Université Ryerson. Sa thèse de doctorat portait sur la fiabilité des témoins d’alibi en examinant les facteurs sociaux et interpersonnels qui augmentent la probabilité qu’un témoin mente pour protéger un suspect. Elle a ensuite poursuivi cet axe de recherche en tant que chercheuse postdoctorale subventionnée par le Conseil de recherches en sciences humaines du Canada (CRSH) à l’Institut de technologie de l’Université de l’Ontario et au Collège John Jay de justice pénale. Ses études ont porté sur l’impact des preuves d’aveu et du témoignage oculaire sur les témoins d’alibi, ainsi que sur les meilleures pratiques d’interrogations des suspects et des témoins.

À la suite de son postdoctorat, Stephanie a travaillé en tant qu’experte en comportement humain pour une firme d’études de marché basée à Toronto, où elle a appliqué les principes psychologiques au marketing et aux stratégies commerciales. Durant son temps libre, vous la trouverez en famille, avec sa partenaire et sa fille, en train de faire des randonnées pédestres, du camping, des voyages ou des projets de rénovation.

Catherine Power

Catherine Power

Catherine R. Power se joint au Département de science politique du collège Glendon à titre de professeure adjointe de pensée politique. Ses principaux domaines de recherche sont le problème de l’autorité politique et juridique ainsi que la théologie politique. Sa thèse « Iterations of Sovereignty, Citizenship, and Liberty in Early Modern French Political Thought » (University of Toronto) réexamine la pensée politique et juridique de la Renaissance française, avec une mise en dialogue des penseurs et juristes Jean Bodin et Estienne de la Boétie sur les thèmes de la souveraineté, de la nature humaine et de la tolérance. La souveraineté, la citoyenneté, et la construction des frontières d’inclusion (et d’exclusion) sont au cœur de son programme de recherche.

En plus de sa recherche primaire, Catherine travaille aussi dans le domaine de l’histoire de la judéophobie et surtout des utilisations de la figure du Juif dans la pensée politique. Son article sur la figure du Juif dans la pensée du Marquis d’Argens a été publié cet été dans le journal Review of Politics et elle contribue un chapitre sur les figures de style et figures judéophobes pour inclusion dans une collection pédagogique, « Stead Series, Vol 15, Confronting Antisemitism on Campus » (Peter Lang Publishing).

Amanda Ricci

Amanda Ricci

Amanda Ricci est professeure adjointe au Collège Glendon de l’Université York. Spécialiste de l’histoire québécoise, elle a été, de 2016 à 2018, chercheuse postdoctorale à l’Institut Wilson d’histoire canadienne à l’Université McMaster. Après des études de premier cycle à l’Université Queen’s, elle a entrepris ses études supérieures à l’Université de Montréal. En 2015, Amanda a soutenu sa thèse sur le mouvement féministe à Montréal (1960-1990) dans le Département d’histoire de l’Université McGill.

Son projet actuel, intitulé « Citoyennes globales : les féministes canadiennes aux Conférences mondiales sur les femmes, 1975-1985 », analyse la façon dont les Québécoises et les Canadiennes ont conçu leur appartenance à une collectivité mondiale de femmes pendant la Décennie des Nations Unies pour la femme (1975-1985).

 

Usha Viswanathan

Usha Viswanathan

Usha Viswanathan est professeure adjointe de français dans le Centre de formation linguistique pour les études en français du campus Glendon. Elle a achevé son doctorat en éducation en langue seconde à l’Institut OISE de l’Université de Toronto.

Usha enquête sur le développement d’approches pédagogiques efficaces du français langue seconde au 21e siècle. Ses recherches se concentrent sur l’utilisation d’une approche fondée sur le genre dans les cours de FLS au Canada. Les genres sont un véhicule grâce auquel les membres d’une communauté linguistique transmettent des connaissances, des croyances, des attitudes, des valeurs et des comportements (Bawarshi et Reiff, 2010). Une approche fondée sur le genre et axée sur l’exploitation de textes oraux et écrits authentiques permet aux apprenants de participer à des communautés linguistiques et culturelles ciblées dans le cadre de cours de langue seconde et de langue étrangère. Usha a élaboré un nouvel ensemble de matériel didactique fondé sur cette approche, qui est actuellement mis à l’essai par des enseignants du Toronto District School Board.