L’éducation expérientielle est florissante à Glendon

Les initiatives d’éducation expérientielle (EE) sont florissantes à Glendon. Les étudiants de Glendon ont l’occasion d’enrichir leurs expériences académiques grâce à des placements dans des organisations dont le travail s’inscrit dans le contenu des cours.

Co-Interim Principal of Glendon Campus Ian Roberge

Co-Interim Principal of Glendon Campus Ian Roberge

Un engagement envers l’EE est partout présent dans la communauté entière de York, comme en témoigne le Plan académique de l’Université 2015-2020. L’accent est mis sur l’éducation expérientielle comme l’un des principaux moyens de rehausser la qualité de l’enseignement et de l’apprentissage de tous les étudiants de l’Université York. L’étendue des possibilités d’éducation expérientielle offertes par Glendon démontre l’immense valeur de l’éducation expérientielle pour améliorer l’enseignement, l’apprentissage et l’expérience étudiante.

« L’éducation expérientielle est une priorité à Glendon où nous voyons l’impact positif qu’elle a sur la vie des étudiants tant à l’intérieur qu’à l’extérieur des salles de cours, dit Ian Roberge, coprincipal par intérim. Les échanges d’idées favorisés par les programmes d’EE sont vraiment bénéfiques au corps étudiant, mais aussi à toute notre communauté, tandis que nous œuvrons continuellement pour offrir de nouveaux moyens d’engagement avec le matériel didactique. »

Le programme YU ROC! (York University Research on Campus), par exemple, offre non seulement une expérience pratique de surveillance environnementale, mais donne également la chance aux étudiants de faire partie de deux grands réseaux internationaux de surveillance des espèces sauvages. Le programme, offert par Laura McKinnon, professeure adjointe de biologie, mène les étudiants dans les 34,3 hectares de ravins, parcs et jardins du campus Glendon dans le cadre d’un projet pilote pour documenter la biodiversité existante.

« Les étudiants ont l’occasion d’acquérir une bonne expérience pratique en gérant des programmes de surveillance de la biodiversité qui favorisent aussi un sens de gérance de l’environnement sur leur campus », dit Laura McKinnon; elle fait remarquer que ce programme destiné aux programmes de première année est mené par des étudiants.

Le campus Glendon est situé sur 34,3 hectares de ravins, parcs et jardins qui offrent aux étudiants de nombreuses occasions d’étudier la richesse de la flore et la faune du territoire

L’objectif du programme pour les étudiants est d’établir un programme à long terme de surveillance de la biodiversité qui couvre quatre groupes taxonomiques : les invertébrés, les plantes, les oiseaux et les reptiles. Ils peuvent choisir de se concentrer sur les taxons qui les intéressent et contribuer à un registre permanent des changements de la biodiversité du campus. Tout au long de leurs études, ils documentent la croissance et le déclin de divers types de faune et de flore et essaient de comprendre les raisons sous-jacentes de tout changement. Les données qu’ils collectent contribuent aux efforts de conservation du Urban Wildlife Information Network basé au jardin zoologique de Chicago et au programme mondial de trappe Malaise basé à l’Université de Guelph.

« Nous avons transformé notre campus tout entier en une salle de cours et nous invitons les étudiants à explorer les environs et à développer un sens de la gérance environnementale, dit Laura McKinnon. À notre époque d’intenses facteurs anthropiques de stress, il est extrêmement précieux d’apprendre à mesurer les changements de façon scientifique et de voir comment nos données sont liées à des tendances plus générales dans le monde. »

Les étudiants de Glendon inscrits au cours « Le français par l’expérience » acquièrent des compétences similaires dans leur discipline grâce à un placement d’immersion dans un organisme communautaire partenaire. Le cours est donné par Usha Viswanathan, professeure adjointe du Centre de formation linguistique pour les études en français; il permet aux étudiants d’améliorer considérablement leurs compétences en français.

« En s’engageant pleinement dans un milieu francophone, les étudiants accroissent leur confiance dans leur langue seconde et renforcent leurs compétences interculturelles, » déclare Usha Viswanathan.

Ils acquièrent également une connaissance approfondie des défis, des préoccupations et des réussites des communautés francophones locales.

Les partenaires qui offrent des occasions de placement en milieu de travail aux étudiants de la professeure Viswanathan incluent des écoles francophones, le journal L’Express de Toronto; les Centres d’accueil Héritage, le Club canadien de Toronto, pôle pour la communauté francophone de Toronto, les Éditions du GREF, maison d’édition francophone et le Groupe Média TFO qui réalise et distribue du contenu médiatique français.

L’année dernière, les étudiants Alaina Thomas et Juan Moncaleano ont travaillé avec des personnes âgées des Centres d’accueil Héritage où ils ont offert des ateliers de littératie numérique chaque semaine. Ils ont renforcé leurs liens avec la communauté francophone et leur compréhension de la Francophonie tout en fournissant des services précieux à une population souvent mal desservie.

Le semestre dernier, Nicole Blommesteyn, qui fait une majeure en études internationales à Glendon, a accepté un placement en milieu de travail à l’école d’immersion française Morse Street Junior Public School à Toronto.

« On m’a proposé dans le cadre du cours FLS 2200 un stage qui m’a donné l’occasion de pratiquer mes compétences en français en dehors des cours, dit Nicole Blommesteyn. Ce stage m’a permis d’appliquer ce que j’ai appris dans mes cours de FLS à Glendon à un contexte pratique de conversation. Je recommanderais ce cours à toute personne souhaitant améliorer ses compétences orales tout en explorant un nouvel environnement d’apprentissage. C’était très agréable et ce sera assurément l’un des moments phares de mes études à Glendon. »

Des étudiants de Glendon regardent des archives historiques publiques

Les étudiants inscrits au cours « Histoire vivante : créer l’histoire du Grand Toronto », un cours d’histoire de quatrième année offert à Glendon, bénéficient d’une expérience pratique pour découvrir la théorie, les méthodologies et les pratiques d’historiens professionnels qui travaillent en dehors d’institutions académiques, dans des musées, des bibliothèques, des archives ou les médias. Audrey Pyée, professeure agrégée du département d’histoire, demande à ses étudiants de donner vie à l’histoire de Toronto au moyen de projets d’éducation expérientielle. Durant le semestre d’automne, ces derniers ont exploré la littérature pertinente dans ce domaine et ont créé des balados ou des vidéos pour diffuser des informations intéressantes sur un site de commémoration historique.

« Ce projet leur a permis d’appliquer la théorie à la pratique et de peaufiner leurs compétences en communication et en littératie numérique », explique la professeure Pyée.

Les étudiants ont l’occasion de combler le fossé entre théorie et pratique durant le semestre d’hiver, lorsque chacun d’entre eux entreprend un stage de 12 semaines dans une institution patrimoniale ou culturelle, comme Heritage Toronto, le Textile Museum of Canada et la Multicultural History Society of Canada. Grâce à ces placements, non seulement les étudiants ont l’occasion de faire revivre l’histoire de Toronto, mais ils acquièrent des compétences précieuses qui leur seront utiles dans leurs futures professions.

Dans le cadre de l’éducation expérientielle, ce groupe d’étudiants de Glendon visite le lieu historique Spadina House à Toronto

En 2017-2018, trois étudiants ont fait des placements en milieu de travail au Musée canadien des langues; ils ont créé une vidéo sur les langues autochtones de Toronto intitulée Wampum à deux rangs : la conservation des langues autochtones à Toronto. Dans le cadre de ce projet, ils ont interviewé des personnes parlant des langues autochtones issues de tout le pays qui vivent désormais dans la région du Grand Toronto. Le documentaire fait maintenant partie de la collection numérique du musée.

« Dans ce cours, les étudiants examinent la production d’histoire publique, dit Audrey Pyée. Pendant 12 semaines, ils explorent le fonctionnement d’institutions culturelles et historiques et sont chargés de faire des recherches et de créer un projet expliquant un aspect de l’histoire publique de Toronto. Ils explorent leur intérêt en histoire en dehors du contexte académique à l’aide de méthodes propres à leur discipline. Le cours leur fait également découvrir les carrières possibles en histoire dans différentes sortes d’organismes comme des sites historiques, des musées et des archives. »

Ces cours et bien d’autres à Glendon présentent une myriade d’options à la disposition des membres du corps professoral pour offrir aux étudiants de précieuses occasions d’éducation expérientielle qui améliorent à la fois leurs connaissances et leurs compétences.

Elaine Smith, avec des documents de Julie Marguet