Glendon accueille quatre nouveaux membres du corps professoral

Cet article est publié dans la première partie du numéro spécial « Nouveaux visages 2020 » de YFile. Tous les ans au mois de septembre, YFile présente les personnes qui se joignent à la communauté de l’Université York ainsi que celles qui sont nouvellement nommées et leur souhaite la bienvenue. La deuxième partie de cet article sera publiée dans le numéro du 25 septembre.

Le campus Glendon accueillera quatre nouveaux membres du corps professoral cet automne: Maya Chacaby, Alison Harvey, Marlon Valencia et Rémi Vivès.

« Nous sommes ravis d’accueillir ces universitaires dans la communauté de Glendon , » a déclaré Ian Roberge, principal par intérim du campus Glendon. « Alors que nous réfléchissons au monde post-pandémique, nous savons que leur expérience, leur savoir-faire et leur énergie en matière de recherche et d’enseignement nous aideront à construire le futur de Glendon et de York. »

Maya Chacaby

Maya Chacaby

Maya Chacaby ou Odehamik est une autochtone anishinaabe (ojibwée) de la région Kaministiqua. Sa famille vient de la Première Nation Red Rock. Employée contractuelle du campus Glendon depuis une dizaine d’années, Maya vient de se joindre au Département de sociologie à temps plein. Maya est une philosophe anishinaabe de la survivance (survivance, pas survie). Les contributions de son territoire traditionnel sont une poignée de pièces de monnaie métaphoriques magiques, un épais manteau d’ironie, des montagnes de son plat préféré (conjecture métaphysique anishinaabe), un sas de secours pour sortir de l’oubli, une paire de belles lunettes contre la victimisation et des écouteurs anti-nihilisme de haute qualité. Elle a la réputation d’être à la confluence de fantasmagories transmogrifiables et on la voit souvent dans des situations sociales gênantes en train de ronger un tas d’étymologies juteuses (son deuxième plat préféré).

Maya Chacaby est un méli-mélo d’impossibilités. Elle possède au moins 20 autres sens autistes (synesthésie, alexithymie, autostimulation, apraxie, non-interception, non-proprioception, hyperlexie, atélophobie, dyspraxie, palilalie, écholalie, dyscalculie, munus executivam, rythme circadien autre que 24 heures, prosopagnosie, misophonie, non-permanence des objets, sensibilité au rejet, hyperacuité, communication verbale/non verbale); Maya est aussi : quelqu’un qui parle couramment sa langue, l’anishinaabemowin; quelqu’un qui pratique des cérémonies traditionnelles; une auteure bispirituelle et anticolonialiste; une survivante du trafic de personnes; une ancienne enfant des rues; une personne dyslexique; souffrant d’anxiété sociale; une analyste politique provinciale; une chercheuse; une consultante communautaire sur les traumatismes; une consultante gouvernementale avec des tableaux techniques ennuyeux; et (surtout) une joueuse pro. Somme toute, elle est autochtone et autiste, élevée en « créature surréaliste d’opposition avec un espace liminal évident », en bref, Maya est TRÈS COOL.

Alison Harvey

Alison Harvey

Alison Harvey se joint au campus Glendon en tant que professeure adjointe de communications. Elle revient au Canada après avoir travaillé pendant six ans à l’Université de Leicester où elle a dirigé le programme de maîtrise en médias, genre et justice sociale. Alison a entrepris des études postdoctorales à la Faculté d’information de l’Université de Toronto, et elle détient un doctorat en communication et culture de l’Université York.

Ses recherches portent sur les questions d’inclusion, de justice et d’accessibilité dans la culture numérique et mettent l’accent sur les jeux, les plateformes de médias sociaux et le travail créatif. Elle

est l’auteure de Gender, Age, and Digital Games in the Domestic Context (2015, Routledge) et Feminist Media Studies (2019, Polity). Ses travaux ont également été publiés dans de nombreuses revues interdisciplinaires.

Alison Harvey se consacre à la recherche critique axée sur la communauté. Elle travaille actuellement sur deux projets dans cette veine. Dans son projet de livre Dirty Methods, elle explore avec ses collaborateurs les tensions qui caractérisent les méthodes de recherche numérique ayant des objectifs de justice sociale. Dans le contexte de son étude des sciences formelles du jeu, elle coopère avec diverses parties prenantes pour comprendre le rôle de l’université dans la contribution à l’inclusion et à la diversité dans ce domaine technologique créatif.

Marlon Valencia

Marlon Valencia

Marlon Valencia est heureux de retrouver la communauté de York après y avoir fait une maîtrise en linguistique appliquée en 2008. Il se joint au Département d’anglais du campus Glendon à titre de professeur adjoint, volet enseignement, dans les domaines de l’anglais langue seconde et de la linguistique appliquée (ENSL). Il est également le nouveau directeur de l’ENSL.

Marlon a fait un doctorat en sciences de l’éducation, options langage et littératures, éducation comparée, internationale et sensibilisation au développement à l’Ontario Institute for Studies in Education de l’Université de Toronto. Ses domaines de recherche comprennent l’intersection entre le langage, l’imagination, l’identité et les littératies multiples; les identités des apprenants et des enseignants de langues; la formation des enseignants de langues; l’ethnographie visuelle; et la politique linguistique.

Marlon Valencia a hâte d’enseigner dans le cadre du programme ENSL et du certificat Discipline of Teaching English as an International Language (D-TEIL) de Glendon. Il se réjouit de collaborer avec ses collègues de York et les partenaires du réseau mondial de D-TEIL au Brésil et à Cuba.

Rémi Vivès

Rémi Vivès

Rémi Vivès se joint au Département d’économie du campus Glendon de l’Université York en tant que professeur adjoint. Spécialiste en macroéconomie, Rémi a obtenu son doctorat à l’École d’économie d’Aix-Marseille. Avant de venir à Glendon, il a été chercheur postdoctoral à la Católica Lisbon School of Business and Economics de l’Université catholique portugaise, et chercheur universitaire franco-allemand à l’Université de Constance.

En plus de la macroéconomie, les intérêts de Rémi en matière de recherche et d’enseignement comprennent la finance et la science des données. Ses recherches portent sur les effets macroéconomiques et financiers des chocs d’anticipation. Pour les mener à bien, il utilise une combinaison interdisciplinaire et éclectique de stratégies allant de l’analyse théorique, de l’étalonnage et de la confrontation de données à des techniques tirées de l’informatique telles que le grattage Web, l’apprentissage automatique et l’analyse textuelle.

Pendant son temps libre, Rémi Vivès joue de la batterie, fait des randonnées et profite du plein air et explore d’autres cultures grâce à la lecture, aux films et aux voyages.