Une diplômée récente encourage les étudiantes et étudiants actuels à explorer les possibilités d’études à l’étranger après la pandémie

Demandez à Marie Gomez si l’adage « Les voyages forment la jeunesse » est vrai et elle vous répondra « oui » sans hésiter.

« Franchement, ma vie a radicalement changé quand je suis partie étudier à l’étranger », affirme Marie Gomez, diplômée du campus Glendon de l’Université York en 2020.

Marie, qui a obtenu un baccalauréat international en communications et travaille maintenant comme vidéojournaliste à City-TV Winnipeg, dit que son semestre à Barcelone lui a ouvert les yeux.

Marie Gomez à l’écocampus de l’Université York au Costa Rica

« C’était la première fois que je me trouvais loin de ma famille pendant longtemps et Barcelone était une ville que j’avais toujours rêvé de visiter, déclare-t-elle. J’étais enthousiaste à l’idée d’y aller, de me faire des amis, d’apprendre une autre langue et d’avoir des colocataires pour la première fois. »

Sa cohabitation avec des étudiants venant de Corée, d’Italie et d’Espagne lui a donné l’occasion de découvrir différentes cultures et de rendre compte que les gens sont des citoyens du monde.

« J’ai beaucoup grandi sur le plan personnel, dit-elle. J’ai été confrontée à des situations que je n’aurais pas vécues dans mon pays. Par exemple, à l’école, je me suis retrouvée en plein milieu d’une manifestation et les manifestants ne voulaient pas nous laisser entrer; de même, j’ai suivi un cours donné en catalan parce que le contenu était fascinant, même si je ne parlais pas un seul mot de la langue.

« J’ai essayé de m’adapter et d’avoir une attitude positive. »

À la fin de ce semestre, Marie Gomez s’est adonnée à sa passion pour les voyages, explorant l’Europe avant de rentrer chez elle, car elle ne s’attendait pas à revenir de sitôt. Elle ne se doutait pas qu’elle reviendrait en Europe l’année suivante pour un stage d’été dans une organisation non gouvernementale (ONG) en Roumanie.

« C’était très différent de mon expérience universitaire en Espagne, dit-elle. Je n’avais pas de colocataire, alors c’était une expérience plus solitaire. »

Cette fois, c’est son travail qui l’a plus touchée. « Nous aidions les jeunes migrants à se réinsérer, dit-elle, et nous travaillions avec les personnes en transit, y compris les Tsiganes. J’ai beaucoup appris sur la migration et c’est un domaine dans lequel je pourrais m’imaginer travailler plus tard ».

L’amour de Marie Gomez pour les voyages l’a menée à York International (YI), la plaque tournante de l’Université pour tout ce qui est international; elle est devenue l’une des ambassadrices mondiales de YI, prenant la parole à la Foire mondiale, faisant des présentations et organisant des sessions de clavardage pour les étudiants se préparant à partir à l’étranger dans les bureaux de YI sur le campus.

« Mes expériences internationales m’ont tellement plu que j’ai voulu les partager. »

En fin de compte, les pays européens n’ont pas été les seules escales de Marie durant ses études universitaires. Elle a suivi un cours d’été à Las Nubes, l’écocampus de York au Costa Rica, et l’hiver dernier, elle a représenté l’Université York au Japan Canada Academic Consortium Student Forum à Tokyo.

Marie Gomez au Japon où elle a assisté au Japan Canada Academic Consortium Student Forum

« Au Costa Rica, mon cours était axé sur l’histoire des peuples et sur la culture du pays. J’ai eu la chance de parler aux gens, ce qui était parfait pour moi en tant que future journaliste. »

Quant à la conférence au Japon, elle rassemblait des étudiants et étudiantes des deux pays. Cette année-là, elle portait sur les politiques énergétiques; chaque groupe a présenté ses recherches à l’ambassade du Canada.

« Mon groupe a remporté la première place et cela a confirmé que nous pouvions changer les choses », précise Marie.

L’aide financière de York a rendu possibles certains de ses voyages et Marie en est reconnaissante. En effet, tous les étudiants de York sélectionnés pour participer à des possibilités d’études et de travail/stage à l’étranger reçoivent une bourse de mobilité internationale de York.

« L’Université York est formidable pour l’aide financière, dit Marie. Cela m’a vraiment aidée, car les voyages à l’étranger coûtent cher. »

Après avoir obtenu son diplôme, Marie Gomez a accepté un poste de vidéojournaliste et elle travaille comme journaliste affectée aux reportages généraux.

« Chaque jour est différent. Ce que j’aime dans mon travail, c’est qu’on ne sait jamais de quoi on va parler. »

Dans sa carrière, comme dans sa vie, elle laisse la place au changement.

« Un diplôme en communication peut vous mener n’importe où. Je suis ouverte à toutes les possibilités qui s’offrent à moi. C’est l’attitude que j’ai depuis que je suis partie faire un séjour d’échange à l’étranger.

Grâce aux études universitaires, vous acquérez les capacités de réflexion critique nécessaires pour faire n’importe quel travail ainsi que des capacités d’adaptation pour apprendre rapidement. »

 Elaine Smith, collaboratrice spéciale d’Innovatus