Savoir entreprendre : Sur les sentiers de l’entrepreneuriat à Glendon avec Mayer Elharar

 

Mayer Elharar

Mayer Elharar, BA Économie et commerce, 2009

Qui n’est pas à la recherche de sa passion? Mayer Elharar est parmi les chanceux qui a trouvé la sienne à un jeune âge.

« Je me suis toujours intéressé aux derniers gadgets et aux théories scientifiques cool sur les trous noirs et la théorie des cordes, dit-il. J’avais l’habitude de dépister les failles dans les systèmes et j’étais bien décidé à faire en sorte que lorsque j’en aurais l’occasion, j’allais chercher à améliorer les choses en corrigeant ces failles. »

Désireux de développer davantage ce talent, il entreprend des études en économie et commerce. Il met alors en application ses cours et transforme ses travaux en finance des entreprises et en marketing en initiatives pratiques. Il lance un programme de vente de manuels d’occasion et organise des dégustations de vin. Dès sa deuxième année, Mayer Elrahar fonde le Club des entrepreneurs.

« J’ai constaté l’effet de mes interventions, que ce soit dans des clubs ou des comités, que ça faisait bouger les choses et que j’apportais des améliorations à la communauté de Glendon. Ça m’a donné l’envie d’en faire plus. C’est ce qui m’a mis sur la piste de l’entrepreneuriat. »

Mayer Elharar est devenu entrepreneur à répétition. Il est chef des innovations des produits chez ResQ, une plateforme mobile d’entretien de restaurant sur demande, ainsi que conseiller auprès de jeunes pousses en technologie. Il s’affaire aussi au lancement d’une autre startup, mais c’est silence radio à ce sujet pour le moment.

Depuis quelques années, la mentalité des diplômés universitaires a beaucoup évolué. On ne se dit plus « il faut que je me case dans une grande entreprise ». Maintenant, c’est « et si je lançais ma propre entreprise… ». Certes, l’ambition et les idées de génie sont importantes, mais le lancement d’une nouvelle entreprise vouée au succès nécessite beaucoup de travail, sans compter qu’il est parfois difficile de se trouver un bon mentor comme guide.

Mayer Elharar conseille aux entrepreneurs en herbe de foncer. Plus précisément, il conseille aux ambitieux qui rêvent de fonder une entreprise de se parer de trois choses en plus d’avoir une idée de génie : être passionné, avoir une équipe solide et être prêt à échouer.

« Il est bon d’échouer parce que les leçons qu’on en tire nous aident à mieux réussir la prochaine fois. En acceptant nos échecs, on alimente notre volonté d’apporter les changements nécessaires au projet initial. »

Qu’en est-il des diplômés qui débordent d’ambition ou qui n’ont pas d’idées géniales? Comment peut-on dépister les possibilités prometteuses d’un marché?

Que conseille-t-il? Être présent et à l’écoute, observer les défis de notre emploi actuel et rencontrer les gens qui travaillent dans les domaines qui nous intéressent. En fin de compte, ses conseils sur la réussite en affaires semblent être le prolongement de sa propension depuis son enfance à régler des problèmes.

« Peu importe qu’un processus soit petit ou grand, on peut trouver comment l’améliorer si on l’étudie pendant suffisamment de temps. »

 

Neya Abdi, BA 2016 Études internationales

Publié en février 2018

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