Donald Ipperciel, Principal de Glendon

2016 était une année spéciale pour Glendon et ses Glendoniens! Il y a un demi-siècle, un premier ministre canadien inaugurait un établissement sans comparaison. Il s’agissait d’une expérience portant sur l’identité canadienne et l’édification de la nation. Son premier principal croyait en la possibilité de former la prochaine génération de leaders (alteri saeculo) en se fondant sur une éducation bilingue dans les arts libéraux et sur une culture de l’excellence. Les diplômés deviendraient des individus possédant une bonne culture générale, capables de penser et de s’exprimer clairement sur des questions canadiennes et internationales. Ils incarneraient des vertus proprement canadiennes.

Lors de la première décennie, l’expérience a semblé s’essouffler. Glendon avait du mal à attirer des étudiants francophones et entre les deux solitudes se creusait toujours un gouffre. La détermination d’anciens administrateurs et la certitude inébranlable des nouveaux étudiants, les diplômés d’aujourd’hui, en la mission de Glendon, ont fini par porter leurs fruits et Glendon est devenu un bel exemple de réussite.

Aujourd’hui, Glendon est toujours incomparable. L’établissement est une source de fierté pour ceux qui ont eu la chance d’y étudier. Pour bon nombre d’entre eux, Glendon est une véritable alma mater, une « mère nourricière » ayant permis leur maturation intellectuelle et ayant posé les jalons de leur épanouissement personnel et professionnel. Mais il s’agit aussi d’une communauté où plusieurs étudiants ont noué des liens d’amitié pour la vie.

Pour ma part, je suis fier d’avoir l’honneur de guider Glendon dans son second demi-siècle. J’entends consacrer mon mandat à la préservation des idéaux glendoniens et à la préparation de la prochaine génération de leaders du pays, et ce, dans les deux langues officielles.

 Félicitations à Glendon en ce jour de jubilé !

 

Par Richard Caumartin, publié dans Le Métropolitain le 19 octobre 2016