Researcher : Dr. Roberto Perin, Département d’histoire, Glendon, Université York.

Questions de recherche : (1) Quel a été le rôle du catholicisme dans la construction de l’identité québécoise ?

(2) Plus précisément, quelle a été la contribution de Monseigneur Ignace Bourget au nationalisme québécois ?

Méthode : Analyse des sources disponibles dans les archives du Vatican, dont la correspondance entre Mgr Ignace Bourget et les secrétaires de congrégation, les cardinaux et le Pape.

Résultats et conclusions : Après la révolution tranquille, l’historiographie québécoise a voulu minimiser le rôle du catholicisme dans l’évolution de la province. Pourtant, Mgr Ignace Bourget est une figure de proue douée d’une grande habileté politique et de qualités spirituelles remarquables qui a laissé à Montréal un héritage culturel et architectural de premier plan. L’Évêque est un géant de l’histoire québécoise qui a su, en son temps, exprimer les aspirations de tout un peuple.

Communication des résultats : Ces travaux ont fait l’objet d’une monographie publiée chez Boréal et intitulée Ignace de Montréal : Artisan d’une identité nationale.

Retombées sur la discipline : contribution au débat historiographique sur le rôle culturel et politique de l’Église à l’époque de l’Union et de la Confédération. Réhabilitation de l’oeuvre de Mgr Bourget qui faisait l’objet de critiques excessives et injustes depuis la Seconde Guerre mondiale.

Retombées sociales et usagers potentiels : meilleure compréhension des origines de l’identité nationale québécoise dans la période qui s’étale entre la Rébellion des Patriotes et la Révolution tranquille (1838-1960).

Partenaires externes : les archives du Vatican, les archives diocésaines du Québec, les Éditions Boréal

Mots clefs : Histoire, Québec, Mgr Bourget, révolution tranquille, catholicisme, Église, ultramontanisme