Deux professeurs de Glendon reconnus lors des Prix 2018 Heritage Toronto Awards

Le Campus Glendon de lʼUniversité York était bien représenté le 29 octobre lors de la remise des Prix 2018 Heritage Toronto Awards qui a vu deux membres du corps professoral reconnus pour leurs travaux.

 

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Les Prix Heritage Toronto Awards, dont cʼétait la 44e édition, mettent à lʼhonneur des contributions extraordinaires en faveur de la conservation et de la célébration du patrimoine de Toronto. Le professeur Roberto Perin et la professeure Elaine Gold figuraient parmi les sept lauréats sélectionnés dans les cinq catégories regroupant un total de 60 candidats.

« Le co-principal par intérim Ian Roberge et moi-même considérons cet événement et les prix décernés comme une reconnaissance de lʼévolution naturelle des rôles tenus par les musées et les collections historiques dans la fondation de la société civile et comme étant emblématiques de la création de nouveaux savoirs », a déclaré Dominique Scheffel-Dunand, co-principale intérimaire de Glendon et vice-principale à la recherche et aux études supérieures. Nous sommes ravis que les importantes contributions du professeur Roberto Perin et de la professeure Elaine Gold du Campus Glendon de lʼUniversité York, tous deux impliqués dans des recherches sur les contacts entre les cultures et les langues et sur la diversité en milieu urbain et au Canada, aient reçu la consécration lors de la remise des Prix 2018 Heritage Toronto Awards dans la mesure où elles participent à la création de nouvelles connaissances dans ce domaine. »

Roberto Perin, professeur dʼhistoire, a reçu le Prix de lʼécrit historique pour son ouvrage intitulé The Many Rooms of This House: Diversity in Toronto’s Places of Worship since 1840. The Many Rooms of this House raconte lʼhistoire de lʼessor et du déclin de la religion à Toronto au cours des 160 dernières années. Contrairement à dʼautres études qui se concentraient sur des confessions précises ou sur des politiques ecclésiastiques en particulier, lʼapproche œcuménique du professeur Perin met lʼaccent sur les lieux de culte physiques et sur les membres du clergé et les fidèles qui sʼy rassemblaient localement. Son analyse à la fois détaillée et nuancée révèle comment la richesse croissante de la ville a stimulé les congrégations à entrer en compétition les unes avec les autres sur la base de la taille, du style, des matériaux et de la décoration de leurs lieux de culte. Cependant, le développement du capitalisme et de la société de consommation après la Deuxième Guerre mondiale a eu un impact négatif sur les congrégations en question, ce qui a conduit à la fermeture de multiples églises, à la division communautaire et à des réaménagements. À la lumière des fascinants travaux de Roberto Perin, on comprend comment cette ville autrefois de confession protestante prédominante est devenue un symbole de diversité.

Le Musée canadien des langues, situé sur le Campus Glendon et dont Elaine Gold est la directrice, a également été mis à lʼhonneur lors de lʼévénement. Son exposition « Lire entre les signes : 150 ans dʼhistoire linguistique à Toronto » a été nominée dans la catégorie du Prix de lʼhistoire publique. Le vernissage de lʼexposition a eu lieu en 2017 à la Galerie de Glendon ; grâce au travail des étudiants de lʼÉcole de traduction de Glendon, lʼexposition a pu devenir bilingue.

Le nom des lauréats a été annoncé au cours dʼune cérémonie qui a eu lieu à The Carlu à Toronto. Plus de 500 convives de la communauté torontoise œuvrant dans le domaine de la construction ont assisté à cet incontournable rendez-vous de réseautage.