Lorsque vous recevez les instructions d’un travail, il est important de bien les comprendre. Les attentes de votre professeur doivent être claires pour vous puisque vous devez rédiger le travail. N’hésitez donc jamais à poser des questions ou demandez des clarifications. Puis, venez nous voir pour une aide plus soutenue.

Trouvez ci-dessous des explications sur les différents types de travaux.

La bibliographie annotée est un type de travail de plus en plus présent dans tous les programmes universitaires. La bibliographie annotée demande que l’étudiant lise un ou plusieurs articles ou livres et en parle de manière structurée et rigoureuse.

En ce sens, la bibliographie annotée varie en taille, en profondeur et en portée, selon les instructions des professeurs. Chaque article/ouvrage lu occupera une page entière. Il faut ordonner les lectures de manière alphabétique, tel que vous le faites dans une bibliographie. Une bibliographie commentée se divise en trois parties :

Partie 1 : notice bibliographique du livres, de l’articles, du document lu : nom de famille de l’auteur, prénom, titre, édition, lieu, pages, selon un style bibliographique particulier (MLA, APA ou Chicago). Par exemple :

Ionesco, Eugène et Emmanuel Jacquart. La leçon. Gallimard, 1994.

Partie 2 : un résumé de votre lecture. Souvenez-vous, le propre d’un résumé est d’être objectif et de présenter les grandes lignes de votre lecture dans un ordre chronologique. Il faut ici reformuler en vos mots et ne jamais faire un copier-coller de certaines idées principales de votre lecture. Ce paragraphe est plus long que la référence bibliographique, mais moins long que le commentaire critique.

Partie 3 : Cette partie propose un commentaire de lecture. Il fait suite au résumé, ainsi le lecteur peut bien comprendre votre propos. Ce commentaire comprend une évaluation de la lecture et une indication sur la façon dont cette lecture pourra/pourrait servir dans un travail de longue haleine (travail de recherche, dissertation, etc.) Les commentaires peuvent varier en longueur, pouvant aller de quelques phrases à plusieurs pages.

La bibliographie annotée est un travail qui demande un esprit de synthèse et une capacité d’analyse. C’est la raison pour laquelle ce travail est de plus en plus populaire dans les différents programmes universitaires. Sa forme (3 paragraphes tenant en une seule page) est variable et chaque professeur adapte cette dite forme. Il faut donc bien suivre les instructions de votre professeur.

Accéder le survol de la bibliographie annotée de SPARK 

Accéder le survol d’uOttawa (voyez la section La bibliogrpahie annotée, p 79)

La dissertation est un travail de longue haleine qui demande une aptitude certaine à l’analyse de texte et au développement de raisonnement cohérent. Dans la dissertation, il faut être en mesure de montrer quelque chose. Cette chose, on la nomme hypothèse de recherche ou thèse, dépendamment des cours et des professeurs. Cette hypothèse de recherche sera soutenue par des idées claires et bien organisées à l’intérieur de votre texte, puis appuyées par des citations (parties du texte analysé).

La dissertation demande une réflexion soutenue et ne peut se faire sans au préalable dresser un plan rigoureux. Il s’agit d’un travail qui exige que vous mettiez de l’avant toutes vos aptitudes rédactionnelles et intellectuelles.

Comme tous les travaux universitaires, la dissertation comporte trois parties. Une introduction informe votre lecteur de ce dont traite votre travail de recherche (le sujet souvent proposé sous la forme de question de recherche), la façon dont la discussion se poursuivra (un plan de ce qui suivra) et la conclusion à laquelle vous arriverez (souvent sous forme d’énoncé de thèse)

Le corps du travail comprend la présentation détaillée, donc une analyse des renseignements, des preuves, des modèles, des options et des raisons expliquant la position que vous prendrez éventuellement

Une conclusion rappelle à votre lecteur l’analyse en proposant de nouveau les enjeux de votre questionnement et présente une résolution au problème (la problématique ou question de recherche).

Pour plus d’information sur la dissertation et sur la rédaction du plan, suivez notre atelier portant sur la structure du texte.

Accéder au guide à la dissertation universitaire de Glendon

Accéder au guide d’uOttawa (voyez la section La dissertation, p 92)

La proposition de recherche a pour but de détailler un projet de recherche qui répond à une question de recherche clairement définie par vous ou donnée par votre professeur. La longueur et la structure de ce travail sont subjectives et dépendent entièrement des professeurs. Il faut donc bien comprendre les instructions et prendre ensuite rendez-vous avec nous pour plus d’aide. 

Accéder au guide à la proposition de recherche de l’Université de Sherbrooke 

Accéder au guide d’uOttawa (voyez la section La proposition de recherche, p 96)

Le compte rendu critique est un travail intéressant dans la mesure où il conjugue deux façons de proposer l’information. Le compte rendu rend compte d’une lecture ou d’un événement. On peut rédiger un compte rendu de n’importe quoi au fond.

Le compte rendu se divise en trois parties. D’abord une référence bibliographique (comme dans la bibliographie annotée). Ceci ne prend que deux lignes. Ensuite, un paragraphe qui propose un résumé. Ce paragraphe met de l’avant les idées principales de votre lecture ou les actions principales d’un roman. Il faut ici suivre les règles strictes du résumé, c’est-à-dire l’ordre chronologique, l’objectivité et la cohérence. Enfin, le troisième paragraphe comporte une critique. Votre critique doit avoir été réfléchie et aller plus loin que la simple appréciation ou non de l’œuvre. Une critique bien pensée saura montrer le positif et le négatif à la fois, ce que l’on appelle faire une critique nuancée. En effet, rien n’est absolument bon ou pareillement absolument mauvais.

Accéder au guide au compte rendu critique de l’Université Laval

Accéder au guide d’uOttawa (voyez la section Le compte rendu critique, p 87)

Le rapport de laboratoire est le compte rendu d’une experience scientifique faite en laboratoire. Il veut non seulement décrire l’expérience, mais aussi expliquer ses résultats et leur signification possible. La structure d’un rapport de laboratoire varie d’une discipline à l’autre, donc il faut suivre les consignes du professeur. 

Accéder au guide au rapport de laboratoire de l’Université de Montréal

Accéder au guide d’uOttawa (voyez la section Le rapport de laboratoire, p 98)

Grossièrement, le résumé est un texte qui reprend de façon réduite les idées essentielles d’un autre texte (le texte d’origine). La règle veut que le résumé fasse 25% du texte d’origine. Donc pour un texte de 100 mots, on devra réduire à 25 mots.

Bien qu’il puisse paraître simple à rédiger, le résumé obéit à des règles strictes.

  1. Il doit suivre l’ordre chronologique du texte d’origine. On ne peut pas commencer un résumé avec la dernière idée du texte d’origine.
  2. Il est objectif. Il faut en ce sens choisir scrupuleusement les mots, les adverbes et les adjectifs pour éviter à tout prix de laisser transparaître une opinion (subjectivité).  
  3. Il obéit à un nombre de mot précis.
  4. Il laisse de côté les anecdotes, les personnages secondaires, s’il s’agit d’un roman ou d’un film, les exemples, etc. Il ne se concentre que sur l’essentiel.
  5. Il exige une capacité d’analyse et de synthèse. Ici tous vos réflexes d’écriture sont sollicités puisque vous devez reformuler dans une nouvelle syntaxe. Il faut trouver le mot juste et structurer des phrases cohérentes.

Lorsque vous rédigez un résumé, votre mandat est que votre lecteur comprenne absolument bien l’essentiel d’un texte qui n’a pas été écrit par vous. C’est un mandat difficile quand on y réfléchit bien.

Il va de soi qu’on ne peut pas copier-coller les idées du texte d’origine et les réorganisées. Cela relève du plagiat et vous aurez un 0 et bien des problèmes.

Accéder au guide au résumé d’uOttawa (voyez la section Le résumé, p 100)

Accéder au guide au résumé de l’Université Laval

La présentation orale est une évaluation générale qui s’adapte parfaitement à tous les cours. Bien qu’elle ne soit pas l’évaluation favorite des étudiants, elle permet aux professeurs d’évaluer plusieurs aspects de l’apprentissage. En effet, la présentation orale permet d’évaluer la maîtrise d’un sujet, d’un concept, en même temps que les capacités de diffuser une information de manière cohérente, structurée et engageante.

Quelques trucs pour bien réussir une présentation orale :

  • Préparez-vous. Plus vous êtes préparés, plus vous serez dynamiques, spontanés. La préparation passe par la rédaction d’abord, la pratique, puis le passage du texte aux Q-cards et enfin à l’habileté de vulgariser sans notes.
  • Utilisez un support : PowerPoint et autres. Mais faites attention, votre texte ne doit pas être entièrement sur le PowerPoint. Sur votre support vous pouvez inclure un plan de présentation; des mots-clés; des dates importantes; des images, mais jamais de texte suivi.
  • Mémorisez la structure de votre présentation (3 parties, 4 parties). Ainsi, si vous oublié une information, vous pourrez vous retrouver en fonction de là où vous êtes rendu.
  • Regardez les étudiants de temps à autre. Il faut être dynamique.
  • Posez des questions. Cela permet de garder le contact avec votre auditoire.